Lors de la récente manifestation de protestation contre le projet de nouvelle constitution, plusieurs leaders du FNDC, notamment le coordinateur régional de l’antenne de Kindia, ont été interpellés et placés en détention à travers le pays.
Face à cet état de fait, le principal avocat du FNDC qui a aussitôt protesté contre l’arrestation »injustifiée » de ses clients, exige des autorités la remise en liberté de ceux-ci.
« Je proteste énergiquement contre l’arrestation arbitraire et injustifiée du coordinateur régional du FNDC de Kindia Monsieur Farenta Camara et de plusieurs autres et j’exige leur remise en liberté. En réalité, ils n’ont commis aucune infraction. En exprimant tout simplement leur opinion, ils ne doivent pas être arrêtés voire emprisonnés et même jugés. Donc, j’exige leur mise en liberté, je suis contre l’arbitraire », dénonce Me Salifou Beavogui.
Il en avait fait de même pour le doyen Fassou Goumou, qui avait été arrêté à N’zérékoré avant d’être libéré. Lui aussi, son seul crime était d’avoir quitté le navire RPG au profit du FNDC.
Par ailleurs, l’avocat dénonce les conditions de détention, mais surtout l’irrespect des principes de la garde à vue en ce qui concerne les membres du FNDC.
Me Salifou Béavogui n’oublie pas les responsables de la coordination du FNDC, qui ont été arrêtés en prélude de la manifestation du 14 octobre et jours suivants. Il s’agit de Abdourahamane Sanoh et Cie. L’avocat exige également leur libération sans délai.
De concert avec les autres avocats du FNDC, Me Béa promet d’user de tous les moyens légaux afin d’obtenir leur remise en liberté.
Alhassane Fofana