L’enveloppe globale pour le secteur des infrastructures est de 2.567,7 milliards GNF, et représente légèrement un peu plus du quart du budget d’investissement (25,6%), a fait savoir la ministre du plan et du développement économique, Mama Kanny Diallo.
C’était à la faveur de la plénière de ce lundi 18 novembre, consacrée à la présentation du projet de loi de finances initiale, pour l’année 2020.
A en croire la ministre en charge du plan et du développement économique, Dame Kanny Diallo, les travaux publics absorbent l’essentiel des crédits, avec une part de 90, 2% à travers les projets.
A savoir, la route nationale nº1 Coyah-Mamou-Dabola, pour un coût total de 328 millions d’euro. Le bitumage des voiries urbaines de Conakry, pour un coût de 186 millions d’euros, avec un financement chinois à hauteur de 85%.
S’en suivent les aménagements sur financement de la BADEA, de la BAD, et l’Union européenne, des routes telles que Gueckédou-Koudénbadou, Boké-Québo, Coyah-Farmoryah, et Lola-N’zoo.
Ainsi que le bitumage des villes de l’intérieur, comme Labé, Pita, Dalaba, Siguiri, Kindia, Kouroussa, Lola, Beyla, Téléméle et des routes communautaires. Tout comme l’aménagement des transversales de Conakry.
Notons que l’enveloppe du projet de budget d’investissement s’élève à 10.019,4 milliards, dont 3.177,4 milliards, soit 31,7% en ressources intérieures, et 6.842 milliards soit 68,3%, sur financement extérieur.
« Ce budget connait ainsi une augmentation de 10,9% par rapport à la loi des finances rectificative 2019, qui était 9.032,2 milliards GNF» a-t-elle précisé.
Saidou Barry