Même si les débats de leur procès en appel n’ont pas encore porté sur le fond, les dix principaux leaders du FNDC ont bénéficié d’une remise en liberté conditionnelle en attendant la reprise de leur jugement le 05 décembre prochain.
Pour le président du parti Guinée-débout, la détention de ces leaders pouvait être confondue à une prise d’otage.
Ainsi, affirme Siaka Barry, leur remise en liberté n’est que la correction d’une injustice causée par le pouvoir.
Mais bien au-delà, fait remarquer l’ancien ministre de la culture, le principal défi reste et demeure le combat contre la spoliation du pouvoir en Guinée
« Je me réjouis sincèrement de cette libération, d’autant plus que la détention de ces leaders du FNDC était assimilable à une prise d’otage dans le seul but d’empêcher les manifestations. À ma connaissance aucun délit n’était reproché à ces leaders patriotes, dont la seule faute est la défense de la constitution de notre pays. Alors leur libération obtenue après une forte pression intérieure et extérieure, est la réparation d’une injustice…Elle contribuera à apaiser le climat politique. Mais le défi essentiel reste la lutte contre la confiscation du pouvoir… », a-t-il soutenu ce vendredi dans un entretien qu’il a accordé à Mosaiqueguinee.com
Mohamed Bangoura