Dans une interview exclusive qu’il a accordé à mosaiqueguinee.com, le vice-président de l’UFDG en charge des questions électorales a mis en garde contre un forcing de la CENI en ce qui concerne l’organisation des élections législatives le 16 février 2020.
Aliou Condé indique qu’il ne s’agit nullement d’un boycott et reste convaincu que le scrutin de ce jour ne se tiendra pas sans l’UFDG.
« Nous ferons tout pour que les élections ne puissent pas se tenir sans nous. C’est simple. On ne parle pas de boycott. Boycott, c’est rester à la maison tranquillement et regarder les autres aller à l’élection. Non. On a posé des conditions. La première des choses, on veut aller aux élections mais voilà les conditions », a-t-il précisé d’entrée.
Le secrétaire général du parti qui assure en même temps les fonctions de vice-président n’a pas souhaité s’élargir sur les moyens par lesquels les opposants vont empêcher les élections législatives prévues ce jour. Aliou Condé nous a tout simplement confié, nous le citons : « Vous entrez dans une zone interdite. Vous vivrez les faits avec nous », fin de citation.
Mohamed Bangoura