Le dialogue politique tant réclamé par la communauté internationale, et qui a démarré, le jeudi 05 décembre, risque de prendre un gros de bide.
En effet, l’opposition, au-delà des sujets liés à l’organisation des législatives prochaines, a exposé un éventail de réclamations, somme toutes anciennes, qui d’après elles, n’ont jamais trouvé de réponses.
Il s’agit, entre autres, de la mise en place de la haute Cour de justice, de l’indemnisation de toutes les victimes des manifestations politiques, de la poursuite des auteurs de l’assassinat des manifestants, de la mise en place des conseils de quartiers et de districts.
Bref, remettre sur la table, toutes les réclamations qui ont sanctionné par le passé, des cadres de discussions, plus élargis.
Concernant, notamment la mise en place des conseils de quartiers et de districts, les débats sur cette réclamation de l’opposition, ont eu l’effet de précipiter la suspension des travaux, reportés à une date ultérieure.
C’est une grosse impasse qui se dessine à ce niveau, avec pour conséquence, le risque d’anticiper le blocage total.
Car, la CENI, dit n’avoir pas les résultats issus des quartiers. Le ministère de l’administration aussi entonne les mêmes propos.
Qui alors, peut les avoir ? Où peut-on les avoir ? C’est des questions pour un champion.
Les délégations de l’UFR et de l’UFDG, représentants toute l’opposition, ont semblé pendant cette première journée, inflexibles sur tous les points soulevés. Elles se sont montrées sans concession.
A la mouvance, on pense que c’est du dilatoire. Une manière donc de jouer sur le calendrier électoral, en ne respectant pas le délai qui court jusqu’au 18 février.
Le facilitateur, aura donc fort à faire avec des acteurs inflexibles, jusqu’au-boutistes et vicieux, de part et d’autres.
Mohamed