Après deux jours de boycott du recensement des électeurs, des membres de CAERLE de Kobaya, étaient en réunion, ce vendredi 06 décembre 2019 au bureau du conseil de quartier.
Trouvé sur place, ces agents recenseurs, nous ont fait savoir que c’est suite à une annonce disant qu’ils seront payés à deux cent mille pour tout le travail abattu pendant les 25 jours. Ce qui du coup, les a poussé à arrêter le travail pendant deux jours
Au sortir de cette réunion qui a duré une heure, Alseny Camara, président d’une CAERLE au secteur 6 de Kobayah plateau, est revenu sur les faits, avant d’ajouter que le travail va recommencer ce samedi.
« Nous avons appris hier une information disant que les 25 jours que nous abattons sur le terrain, sont payés à deux cent milles. Et sur ces deux cent milles, on nous donne cent mille et après la fin de l’opération, on nous donne aussi les cent milles restants. Suite à cette information, nous avons dit que nous ne pouvons pas travailler. C’est pourquoi, nous sommes réunis ce matin pour trouver une solution face à cette proposition de la CENI. Aujourd’hui pratiquement, il n’y a pas de travail et nous comptons reprendre demain », a-t-il laissé entendre.
Pourtant, selon ces membres des CAERLE, lors de leur formation avec la CENI, elle avait annoncé que des formulaires seront distribués et chacun des membres de CAERLE sera payé à sept cent mille francs guinéens, repartis en trois tranches. C’est-à-dire la première deux cent milles, la deuxième tranche trois cent milles et la troisième deux cent milles.
En attendant d’avoir une idée un peu plus claire, ces agents comptent reprendre le service ce samedi matin, tout en précisant qu’ils ne respecteront tout de même pas, les heures établies par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Aissata Barry