Lors de l’opération de révision du fichier électoral, plusieurs cas d’enrôlement de mineurs ont été signalés à un maints endroits du pays.
Des images ont d’ailleurs fait le tour des réseaux sociaux. Ce qui a provoqué l’ire de bon nombre de leaders politiques et de citoyens, qui n’ont pas manqué de demander la reprise du processus.
Sans pour autant nier l’enrôlement des mineurs, le président de la CENI a tout de même laissé entendre que contrairement aux allégations faites, il n’y a pas eu d’enrôlement massif de mineurs.
Cependant, Me Salif Kébé, a, au cours d’une conférence de presse tenue hier lundi, indiqué que son institution s’est dotée d’un logiciel pour détecter et extirper tous les mineurs enrôlés pendant cette opération.
« Nous avons en anticipation, acquis un logiciel qui va détecter les personnes mineures qui vont se glisser. Et n’en douter pas, les mineurs seront tous décelés et extirpés de notre base de données. Cette question est résolue (…). Nous, nous avons pris des précautions, pour ne pas que ces questions de mineurs qui ont pointé à l’horizon en 2013 et 2015 reviennent cette année aussi. Cette année, nous mettrons tout le monde devant le fait accompli. Les mineurs seront extirpés par le système, un à un jusqu’au dernier », a-t-il assuré.
On attend donc, de voir la faisabilité de cette opération, qui est dit-on, d’une importance capitale pour une élection crédible et acceptée de tous.
Doura