Dans une interview accordée à notre rédaction ce mercredi 15 janvier, le président de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyens (OGDH), s’est exprimé sur la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009.
Dès l’entame de ses propos, Abdoul Gadiry Diallo, a affirmé que la construction d’une infrastructure ne prouve en rien l’engagement du ministre de la justice à tenir le procès.
Pour lui, ce qui intéresse les victimes, c’est l’organisation du procès à la date indiqué par le garde des sceaux
« La pose de la première pierre ne nous engage à rien, cela ne nous intéresse pas et fait pas l’objet d’un débat chez nous. Il a promis que le procès sera ouvert en juin 2020 c’est ce qui nous intéresse. Le ministre de la justice avant de commencer son chantier, nous a dit que le procès c’est juin 2020 », a souligné Abdoul Gadiry Diallo.
D’ailleurs, il estime que si ce procès n’est pas tenue au mois de juin comme promis par le ministre de la justice et le premier ministre, les ONG des droits de l’homme en tireront des conséquences.
« Ce que nous menons comme combat, c’est que le procès se tienne en juin 2020. Et si le procès ne se tient pas en juin 2020, nous en tirerons les conséquences. Parce que même au niveau du bureau du procureur de la cour pénale international, c’est cet engagement qui a été pris (…) », a-t-il lancé.
Au regard de la lenteur dans la tenue du procès, Abdoul Gadiry Diallo estime qu’il y a des manœuvres dilatoires au sommet de l’Etat
Aissata Barry