La 9ème législature de l’histoire politique guinéenne, a démarré le mardi 21 décembre 2020.
Le nouveau parlement installé, dominé par le RPG Arc-en-ciel avec 2/3 des députés, continue d’essuyer les critiques d’une frange importante de la classe politique, de l’opinion et de la communauté internationale.
Sans abonder forcément dans le même sens, l’activiste de la société civile Dorah Aboubacar Koïta, président de la Jeunesse CEDEAO Guinée, estime toutefois, qu’en raison d’une crise sanitaire sévère due au Covid-19, que l’heure n’était pas à l’installation de ce parlement.
« Le moment n’était pas approprié pour l’installation de cette Assemblée, compte tenu de la situation sanitaire qui est non seulement mondiale mais aussi nationale. Nous pensons que tous les efforts et énergies devraient être consacrés pour combattre le Covide-19. Mais comme ils ont décidé autrement, nous pensons tout simplement que cette autre Assemblée va être à la hauteur des attentes du peuple de Guinée. Parce que, il faut rappeler que la huitième (8ème) n’a pas du tout été à la hauteur des attentes du peuple de Guinée, parce qu’elle n’a rien fait en termes de contrôle parlementaire de l’action gouvernementale et en termes de propositions concrètes pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens guinéens », a-t-il soulevé.
C’est pourquoi, Dora Koïta dit attendre tout de même mieux de cette Assemblée que celle qui la précède.
« Nous espérons donc que cette Assemblée Nationale va transcender des questions purement politiciennes et faire face aux attentes profondes du souverain peuple de Guinée », a-t-il lancé.
Hadjiratou Bah