L’opération de désinfection des marchés et lieux publics, s’est poursuivie ce dimanche 26 avril, avec le marché d’Enta qui en constitue la 8ème étape, depuis son lancement.
Comme ailleurs précédemment, tous les coins et recoins du marché d’Enta ont été désinfectés, avec la bénédiction de l’ONG Tinkisso, sous la houlette de l’ANIES.
« Les marchés sont les plus grands lieux de convergence de toutes nos femmes, qui viennent s’approvisionner, pour aller dans les ménages. Donc, désinfecter ces marchés va diminuer drastiquement la pandémie dans les ménages. Au nom du conseil communal, nous ne pouvons que saluer l’initiative. Avant ce jour, nous avons d’abord procédé à la sensibilisation et au nettoyage du marché, pour faciliter le travail aux désinfecteurs. Les gens peuvent interpréter de mille façons. Mais, je pense que dire aux gens de ne pas venir, c’est une façon de faciliter le travail comme vous pouvez le constater. L’idéal, c’est comment débarrasser les marchés de virus, quelle que soit la compréhension des uns ou des autres, ce n’est pas ça l’essentiel. L’essentiel reste la lutte que nous menons contre ce mal commun », a considéré Mamadouba Toss Camara, maire de Matoto.
Hawa Camara, citoyenne de la commune de Matoto approuve la mesure de désinfection des marchés. D’ailleurs, elle œuvre aux côtés des autorités communales et l’ANIES, pour la sensibilisation des vendeuses, pour le respect des mesures barrières et lors que l’opération de désinfection doit passer.
« Le marché a été désinfecté aujourd’hui, mais des mesures barrières doivent continuer à être respectées. En tant que citoyenne, aujourd’hui, je pense que c’est une bonne chose de désinfecter les marchés et lieux publics. Mais après la désinfection des marchés, les citoyens doivent continuer à suivre les mesures barrières à la maison, et la sensibilisation doit aussi continuer après les communes. Les maisons doivent être désinfectées par le lavage des mains, la distanciation sociale et le port des masques », a-t-elle recommandé.
Selon la Directrice générale de l’ANIES, Sanaba Kaba, désinfecter les marchés s’explique par le fait qu’il n’y pas d’audience plus importante que les marchés où viennent s’approvisionner toutes les femmes, de quelques classes sociales qu’elles soient.
Avec le cas de Covid-19 confirmé au marché d’Enco 5, « ça nous réconforte dans notre position de l’ANIES, de pulvériser les marchés, car ce sont les points de convergence », a-t-elle estimé.
MohamedNana BANGOURA