La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de ramadan se déroulera cette année, dans un contexte de crise sanitaire en Guinée.
En raison de la pandémie, les prières collectives sont interdites. Les fidèles musulmans ne feront la prière de l’Aïd-el-Fitr qu’à domicile.
Et cela, dans le respect strict des mesures barrières pour prévenir la propagation communautaire.
Joint au téléphone par un reporter de mosaiqueguinee.com, ce vendredi 22 mai, le porte-parole de la police qui déclare que des mesures préventives et additionnelles, sont en train d’être prises.
« La fête se déroule dans cette mesure d’urgence. La police dans son ensemble jusqu’à l’intérieur du pays est en activité intense pour prendre des dispositions. Il faut que les populations sachent que nous sommes en état d’urgence sanitaire. Donc il faut continuer à limiter les déplacements, les contacts et les regroupements mais également exiger le port de bavette. Un déploiement conséquent sera fait. Surtout que depuis l’instauration de ces mesures sanitaires, plusieurs agents sont déployés en vue de faire respecter ses mesures », a fait comprendre Mamadou Camara, avant d’inviter les parents à garder leurs enfants à la maison pour limiter la propagation de la pandémie coronavirus.
« Il est hors de question de prendre un enfant et de le faire payer cinq cent mille (500 000 GNF). Puisque ce sont nos enfants à nous, nous allons prendre des sanctions peu disciplinaires. A chaque fois que nos agents verront un regroupement d’enfant, nous allons les disperser de manière professionnelle. Nous demandons à tous les parents de garder leurs enfants à la maison. D’éviter que les enfants sortent dans la rue en vue de freiner la contamination. De chercher beaucoup à manger pour eux. Car, il ne faudrait pas qu’une situation de fête, nous amène à une période désastreuse », conseille-t-il.
Aïssata Barry