En cette journée de célébration de l’an 57 de l’Union africain (UA), l’opposant guinéen, Aliou Bah, a livré son analyse sur le fonctionnement de cette institution internationale allant de sa date de création le 25 mai 1963 à nos jours.
Pour le président du MoDeL, qui s’est entretenu avec un reporter de mosaiqueguinee.com, ce lundi, les objectifs de l’UA sont fondamentalement les mêmes. Il s’agit dit-il d’unir les États Africains pour faire face ensemble aux enjeux du développement économique et social du continent au bénéfice des populations.
« Cela passera par plusieurs aspects, évidemment la question politique est au centre de tout ceci à partir du moment où se sont des décisions politiques qui peuvent orientées toute la stratégie d’intégration multidimensionnelle. Je pense que pour évaluer cela il faudrait plutôt beaucoup plus voir le verre à moitié plein que de le voir à moitié vide, c’est-à-dire un regard optimiste serait très important parce qu’il y a des acquis, c’est une évidence. A partir du moment où les africains dans leur quasi-totalité prennent de plus en plus conscience que l’intégration est incontournable pour faire face à l’avenir et aussi il y a des organisations sous-régionales qui font des résultats. Quand je prend la CEDEAO, c’est évident qu’en matière de démocratie, d’alternance démocratique, de respect des droits de l’homme et aussi d’élections régulières dans la sous région, nous avons beaucoup d’exemples dans la sous-région et c’est la même chose aussi en Afrique australe et dans d’autres régions du continent et certains États qui doivent faire beaucoup plus d’effort afin d’assurer la locomotive tels que le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc (…). Je crois que le rêve de l’U.A, est possible à réaliser, je pense qu’il est absolument nécessaire de le réaliser d’autant plus que la survie du continent passera par la réalisation de cette ambition », assure Aliou Bah.
Al Hassan Djigué