L’humanité célèbre ce vendredi 1er mai la fête internationale du travail, dans un contexte marqué malheureusement par la pandémie du covid-19, qui en plus d’arracher des vies, a agenouillé l’économie mondiale.
A la veille de la célébration de cette journée historique, le Secrétaire général de l’USTG-Conakry a mis l’accent à profit, pour inviter le gouvernement guinéen à faire face à la situation des enseignants grévistes qui, actuellement, tirent le diable par la queue.
Au micro de mosaiqueguinee.com, Abdoulaye Sow avant de rappeler le cadre constitutionnel du droit d’aller en grève, trouve inconcevable que le salaire d’un fonctionnaire soit confisqué pour avoir réclamé un droit durant des mois.
« C’est inadmissible, c’est criminel, au moment où nous vivons le covid-19, où nous sommes au mois de carême qu’on refuse de payer le salaire qui est sacré, qui est alimentaire à des travailleurs guinéens parce qu’ils ont revendiqué leur droit, je trouve que c’est inadmissible et inacceptable », a-t-il dénoncé.
Vu que le besoin s’impose chez les enseignants membres du SLECG, le leader syndical a donc invité le gouvernement à revoir impérativement cette situation en acceptant de payer leurs salaires, qui reste un droit.
« Nous profitons du 1er mai pour dire au gouvernement de tout faire pour leur payer leur salaire. Déjà le SLECG a suspendu le mot d’ordre de grève et est d’accord pour une trêve donc il faut payer maintenant les salaires. Ce n’est pas bien qu’on se retrouve dans cette situation », a-t-il déploré.
Signalons que depuis le mois de février dernier, les enseignants à l’origine de la crise qui a partiellement secoué le secteur de l’éducation, n’ont pas accédé à leurs salaires.
Alhassane Fofana