En cette période de crise sanitaire due à la propagation du Covid-19, marquée également par le Ramadan qui a débuté le 24 avril dernier, le chef de cabinet du ministère de la Fonction publique Mohamed Traoré, et son frère Moussa Traoré qui est un cadre de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont pensé à leur Koundara natal.
Comme cela est devenu courant à l’occasion de certains grands événements ou quand la préfecture vit des moments difficiles.
C’est ainsi qu’ils ont fait un don d’une tonne de riz et des sacs de sucre à la ligue islamique préfectorale, et donné à chacune des sept communes (1 urbaine et 6 rurales) de la préfecture un million de nos francs pour l’achat de savons, de l’eau de javel et autres détergents devant servir au lavage des mains dans le cadre de la lutte contre le covid-19.
Une façon toute simple – mais hautement significative – de venir en aide à leurs frères et sœurs du Badiar, en ce mois de piété et en ces temps de grande épreuve lié au coronavirus
La cérémonie de remise du don s’est déroulée au siège de la ligue islamique, en présence du préfet Aboubacar Mbop Camara, entouré du secrétaire fédéral du RPG-AEC Mamoudou Mané et naturellement du président de la ligue islamique préfectorale, El hadj Mamadou Lamine Cissé.
Prenant la parole au nom des frères Traoré, et de la représentation locale du parti, Mamoudou Mané a rappelé toutes leurs bonnes actions à l’endroit des fils de Koundara, avant de louer leur esprit de solidarité.
Le préfet, dans son allocution de circonstance, ira dans le même sens, en estimant qu’on ne peut que se féliciter de voir des fils du terroir penser à leurs parents pendant ce mois saint, et en pleine crise sanitaire.
Avant de clôturer la cérémonie, les religieux et autres notables venus en grand nombre, ont tour à tour formulé des prières et fait des bénédictions en faveur de Mohamed Traoré et de son frère. Ainsi qu’à l’endroit du président de la République, Pr. Alpha Condé, dont ils ont vanté les innombrables actions et initiatives au profit de la Guinée et des Guinéens.
Madjou Bah