Il est cité dans les milieux élitistes comme un exemple de réussite. Il s’agit de Thierno Madjou Sow. Il fait parler de lui à cause de son niveau d’études insoupçonné.
Les condisciples de cet esprit brillant, qui sont tombés sous le charme de son talent et de son intelligence, gardent encore de lui, un souvenir des plus flatteurs.
« Madjou est un génie, un surdoué », laissent entendre ceux qui l’ont côtoyés dans la vie professionnelle et sur les bancs de l’école.
Nommé, il y a 48h, au poste de premier vice-gouverneur de la banque centrale par le Président de la République, Thierno Madjou Sow va en rajouter ainsi aux nombreux défis qu’il a surmontés, avec brio.
Avec son parcours plein de sensation et de succès, cela ne fait l’once d’aucun doute.
Le nouveau promu, âgé de 50 ans, a commencé à écrire sa belle histoire en 1988 au lycée Cabral de Mamou.
Cette année déjà, l’adolescent rentrait déjà dans l’histoire du pays en se classant deuxième de la république au baccalauréat, option mathématiques.
A cause de son rang à cet examen, Madjou bénéficie d’une bourse d’études pour le Maroc où il s’inscrira en faculté des sciences économiques. Le guinéen va encore impressionner dans le royaume chérifien grâce à ses performances en classes.
Tenez-vous bien, en 1991, il empoche le DEUG avec la mention BIEN, majeur de sa promotion. Deux ans après, c’est la maitrise. Puis le DEA en économie d’entreprise en 1995.
En France, Madjou va acquérir autant de diplômes avec autant de prouesse.
A l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, il obtient avec mention BIEN un diplôme d’études supérieures en management (option : banque) et un diplôme du centre d’études financières économiques et bancaires (groupe AFD option : banque et système financier)
En 2004, à l’école nationale d’administration de Paris (ENA), le natif de Mamou obtient également un diplôme d’administration publique et un master en administration publique.
C’est la promotion Senghor, celle à laquelle appartient l’actuel président de la république française, Emmanuel Macron, camarade de classe à lui et d’autres hauts cadres de l’administration publique française.
Sur le plan professionnel, Madjou a roulé sa bosse partout où la reddition des comptes est obligatoire. Il a débuté son aventure professionnelle à la banque centrale qu’il retrouve à nouveau à la faveur de l’inestimable confiance que place en lui, le Président de la République.
A l’époque, faut-il nécessairement le rappeler, le jeune y a accédé via un concours. Sur les trois cents postulants d’alors, Madjou se classe premier avec une appréciation particulière d’un jury composé à l’époque, entre autres, de Kory Koundiano, ancien Président de l’assemblée nationale.
Admis alors pour être auditeur interne à la BCRG, il occupera par la suite, les fonctions de contrôleur général des finances au ministère du contrôle économique et des audits, Directeur national du contrôle financier au ministère de l’économie et des finances, inspecteur Général au ministère des transports puis Directeur Général Adjoint du budget, poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination à la Banque centrale.
Thierno Madjou Sow, c’est aussi des publications qui font sensation dans les milieux économiques.
On peut citer entre autres ‘’les risques sur les transactions or de la BCRG’’, ‘’le financement en fonds propres des PME/PMI au Maroc et le nouveau processus d’intégration monétaire de la CEDEAO : pertinence et scénarios alternatifs’’.
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