De l’avis du SNE, le choix porté sur Dr Alpha Amadou Bano Barry, pour conduire le département en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA), sonne comme le début de l’instauration d’une culture du mérite dans le système éducatif guinéen, sérieusement mis à mal ces dernières années, par les crises syndicales à répétition et la sédentarisation des cadres à leurs postes.
Situant cette nomination dans son contexte, Pépé Michel Balamou, son secrétaire général, met en avant de nombreux chantiers auxquels Dr Bano Bano doit s’attaquer sans attendre.
Il s’agit, entre autres, de l’organisation de la réouverture des classes prévue pour le 29 juin, le règlement du paiement de deux mois de primes ( Avril et Mai), dus aux enseignants de l’intérieur du pays, mais aussi et surtout de l’organisation des examens nationaux en cette période de crise sanitaire due à la maladie du coronavirus
« Les espoirs sont grands et les défis sont énormes certes, mais pas insurmontables… On ne peut que lui souhaiter bonne chance en espérant qu’il ne sera pas transformé par les délices de la gestion administrative et les personnes de mauvaise foi qui pervertissent les décisions des hommes, même les plus honnêtes », a estimé Michel Pépé Balamou.
Au regard de l’immensité des défis à relever, le SNE estime qu’il est impératif que le chef de l’État laisse les mains libres au promu, en œuvrant à dépolitiser systématiquement ce secteur névralgique de notre pays.
Alhassane Fofana