Dans un communiqué publié par les médias, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce avoir proposé la date du 18 octobre prochain, pour la tenue de la présidentielle.
Joint par notre rédaction ce vendredi 20 juin, Jaques Gbonimy, président de l’UPG de Jean Marie Doré, a confié que son parti prendra part, soit seul ou en alliance avec une autre formation politique.
« Cette date n’est qu’une proposition qui doit être confirmée par le chef de l’Etat. Mais déjà, le climat que nous vivons avec la maladie, la crise politique et sociale, s’il faut prendre les 2.000.000 d’électeurs concernés par le toilettage de la CEDEAO et d’autres personnes qui ont atteint la majorité, une révision de 15 jours ne suffirait pas. Rien à démarrer encore. Même eux qui ont donné le chronogramme ne savent pas à quel moment ça va commencer. Ils ne travaillent même pas actuellement. Nous pensons qu’il faut aller sur la base d’un dialogue pour vraiment revoir les programmes et donner un chronogramme consensuel. Parce que, ce qui s’est passé le 22 mars ne concernait que les élections législatives et un référendum. Cette fois, il s’agit de la présidentielle, on ne peut pas exclure quelqu’un. Il faut que nous nous entendions sur un minimum pour aller à ces élections pour qu’elle soit organisée sereinement. (…). Nous allons participer aux élections, mais il y a des préalables comme le dialogue sincère, revoir le fichier électoral qui n’est pas consensuel, régler la question de la CENI car ce sont 10 conseillers qui ont travaillé le 22 mars en lieu et place de 17. Cette élection qui arrive n’est pas comme celles des législatives. Il faut qu’elle soit inclusive. L’UPG se prépare à prendre part, seul ou en alliance avec un autre parti », a-t-il dit.
Quant à la participation ou non du président actuel, Jaques Gbonimy estime que c’est une question qui est déjà réglée car, Alpha Condé ne va pas se présenter étant donné qu’il a fini ses deux mandats que lui confère la Constitution sur laquelle il a prêté serment.
MohamedNana Bangoura