Le Président de la République, a finalement mis un terme au suspens qui n’avait que trop durer.
Il s’est donc décidé, hier vendredi, de retoucher son gouvernement.
Le charivari d’un remaniement qui bourdonne dans les oreilles, depuis le lendemain du double scrutin contesté des législatives et du referendum, a accouché d’une reconduction à peine voilée, de l’équipe sortante.
Les enjeux électoraux en perspective, ont sans doute amplifié la circonspection reconnue au Président de la République.
La trop longue attente n’a été que des moments de balbutiements de trop d’une administration tricotée au gré des ambitions politiques.
A préciser, que tous les postes importants, plutôt tous les postes régaliens indispensables pour l’émergence du pays, restent tenus par leurs anciens occupants, en dépit de leur bilan -en tout cas pour la plupart d’entre eux- pas très satisfaisant.
C’est seulement ceux de l’éducation nationale (MENA) et de l’enseignement supérieur, qui ont payé cash pour avoir été au centre des disputes entre des cadors du régime.
La grosse surprise de cette légère retouche du gouvernement, est la nomination à la tête du département de l’enseignement technique de Zénab Nabaya Dramé.
Malgré les qualités de militante engagée reconnue en la promue, son choix reste par contre, au cœur des interrogations, à cause de sa capacité de gestion bigrement questionnable, d’un département, oh combien stratégique et alambiqué.
La concernant, on ne peut pas douter d’une récompense pour son engagement politique avec une overdose d’affinité. Suivez mon regard !
Mognouma