Son élection à la tête de la CENI, plutôt son plébiscite avec un consensus curieux, était pourtant annonciateur d’un départ nouveau pour un travail en synergie qui était le talon d’Achille de cette institution.
Il s’agit bien de Kabinet Cissé qui, semble-t-il, serait en train de perpétuer le fonctionnement qui a prévalu à la CENI et qui était des plus décrié.
Mener des actions sans concertations préalables. C’est du moins, les cris de cœur poussés par certains commissaires qui nourrissaient pourtant l’espoir de voir les choses évoluer progressivement après ce changement de Président.
Selon ces commissaires qui sont pour la plupart de l’opposition que nous avons entretenus, le recrutement de l’opérateur local ETI, pour la révision du fichier électoral, ainsi que le recrutement et la formation des agents par celui-ci, auraient eu lieu dans les conditions qui restent à élucider.
Ils reprochent aussi à l’homme qui a évolué sous les « aisselles » de Bakary Fofana, l’ancien Président de la CENI, certains comportements de mauvaise collaboration.
Vrai ou faux, difficile de l’affirmer.
En tout cas, les premiers pas de Kabinet Cissé aux commandes de la CENI, semblent dégager de mauvaises odeurs au sein de l’institution.
On nous raconte, que pour les opérations de révision des listes électorales prévues en ce début de semaine, seuls quelques commissaires parmi tous ceux qui ont été programmés pour la supervision des travaux préparatoires de cette tâche, ont bougé de la capitale.
Par ailleurs, on a tout tenté, mais en vain, en vue d’apporter un phare d’éclaircissement sur ces accusations de mauvais goût qu’on veut coller à la peau du nouveau patron de l’organe de gestion des élections en Guinée.
Mognouma Cissé