Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et menaces de violences, Foniké Manguê a été déclaré non coupable des accusations portées à son encontre, hier jeudi 27 août 2020.
Cette remise en liberté du responsable en charge de la mobilisation au sein du front national pour la défense de la constitution est perçue comme une victoire écrasante, face à un appareil judiciaire longtemps décrié.
Selon le président de l’organisation guinéenne des droits humains et du citoyen, «le droit a été dit» pour une des rares fois.
« Pour une fois, la justice guinéenne a dit le droit. Je me dis que c’est de ce courage qu’on a besoin au niveau de la magistrature guinéenne. Vouloir condamner pour condamner en tenant compte des pesanteurs politiques ou sociales décrédibilise le système judiciaire, mais quand le magistrat dans son intime conviction dit le droit conformément à la loi, il aura mérité la confiance et le poste qu’il occupe», a-t-il estimé.
Abdoul Gadiry Diallo invite tout de même les magistrats guinéens à respecter le serment judiciaire, en vue d’appliquer convenablement les lois du pays.
Hadja Kadé Barry