Depuis plusieurs décennies, l’humanité célèbre le 21 septembre de chaque année, la journée internationale de la paix.
Consciente des problèmes (les conflits, l’insécurité, l’ethnicisation de la politique, les pandémies…) auxquels le monde fait face, l’assemblée générale de l’ONU a institué cette journée, dans le but de tabler sur la nécessité de préserver la paix, qui constitue l’élément clé de tout développement durable.
Cependant, cette commémoration intervient cette année, dans un contexte de crise sanitaire mondiale due au coronavirus, qui a presque mis le monde en arrêt.
Pour l’Ambassadeur de la paix en Guinée, qui s’est confié à notre rédaction à cet effet, « la paix est véritablement menacée en Guinée, comme ailleurs ».
« En cette grande journée, personne ne peut ignorer que la paix est menacée, au niveau mondial. Et, Dieu est en train de nous punir. La paix est également menacée dans notre pays et, nous avons peur en tant que religieux. Il n’y a plus d’harmonie, tout est détruit par la politique. Ce sont les plus forts qui sont au-dessus des moins forts. Et, vous savez que dans toute vie pour qu’il ait la paix, il faut la justice et l’équité. Il faut avoir le minimum vital. Vous voyez aujourd’hui dans notre pays, notre premier ennemi c’est la pauvreté. Et, cette pauvreté qui menace durement la paix, n’est pas tenue en compte. Les populations sont menacées par la force de destruction, la force de manipulation et de division. En Guinée, nous vivons aujourd’hui, dans une division totale, à cause du communautarisme. Si pour reconnaître telle personne est de quel bord politique, il faut connaître son nom de famille, ça devient dangereux. Le peuple est pris en otage. Il faudrait donc, passer par un dialogue franc, pour régler cette situation », a laissé entendre El hadj Djériba Diaby, au micro de mosaiqueguinee.com.
Pour sortir la Guinée de l’ornière tout en préservant la quiétude sociale, le président de la Fondation internationale de la paix, invite les guinéens à mettre de côté les manifestations de rue et les réalités ethniques, en vue de poursuivre le combat dans les urnes, afin d’élire le meilleur candidat, le 18 octobre prochain.
Hadja Kadé Barry