Des étudiants d’universités publiques de Conakry étaient dans les rues ce lundi 21 septembre 2020 pour exiger la réduction du prix du transport à 1 500 GNF par tronçon.
Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par le chef de l’État, le nombre de passagers dans les taxis a été réduit de 5 à 3 personnes sans aucune mesure d’accompagnement.
Une situation qui a poussé les conducteurs de taxi à unilatéralement fixer le prix d’un tronçon à 3000 GNF.
Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée invite les autorités à rapidement faire face à cette situation. Parce que pour lui, toutes les revendications sociales sont fondées.
« Le message que je vais lancer aux étudiants, c’est de manifester de manière pacifique. Ce sont des intellectuels, des futurs cadres de ce pays. Ils doivent donner l’exemple. Aux autorités, je les demande de réexaminer très rapidement cette situation. Quand l’état d’urgence a été reconduit, j’ai pris la parole pour fixer trois (3) défis. Mais, j’ai l’impression qu’on n’a pas été entendu. Parmi ces défis, nous avons évoqué, la question qui porte essentiellement sur la création des conditions pour alléger le poids des transports sur les populations. Sponsoriser des bus et le train qui ne sont utilisés que par 5 ou 10% de la population de Conakry, cela n’apporte pas grand-chose. Je demande aux autorités de réexaminer très rapidement la question du transport public, qui porte un coup dur à la population en cette période. Il faut éviter des remous sociaux en cette période électorale », a déclaré Dr Dansa Kourouma au téléphone de mosaiqueguinee.com.
Mamadou Sagnane