En visite hier vendredi 30 octobre, dans les casernes militaires et aux QG des forces de maintien d’ordre, le chef de l’État, commandant en chef des forces armées, a rassuré les hommes du rang, quant à l’amélioration de leurs conditions de travail.
Le seul mal de la Guinée selon lui, c’est le fait qu’elle soit fière et jalouse de sa souveraineté.
« Nous savons très bien que la Guinée est victime de sa volonté de la défense de sa souveraineté. Et cela n’a pas commencé par moi. La Guinée a été le seul pays à voter Non en 1958. La seule différence, c’est que moi je suis intellectuel et économique, donc le pays se développe. Ce qui ne plaît pas à tout le monde. Mais vous pouvez être certains que la Guinée ira de l’avant et que nous allons davantage doter les forces de défense et de sécurité. Mais, nous avons été très clairs aussi. J’ai dit à vos chefs, vous devez faire un maintien d’ordre civilisé. Quand vous sortez pour les manifestations, vous ne devez jamais sortir avec l’arme. Votre arme doit être des armes non létales. Nous sommes un pays démocratique, les manifestations sont autorisées. Mais en Guinée, les gens ne viennent pas pour manifester car, ils viennent avec des gourdins, des machettes pour provoquer. (…) », a-t-il déclaré.
S’adressant particulièrement aux agents de la CMIS, le président de la république les a assurés de l’amélioration continue de leurs conditions de vie et de travail.
« Je vous encourage et vous félicite dans votre travail. Nous allons continuer à vous accompagner et à améliorer vos équipements et vos conditions de travail. Le gouvernement est derrière vous, mais seulement, nous vous demandons de faire une action civilisée à l’égard des manifestants. Mais, nous allons faire en sorte qu’aucun manifestant ne puisse s’attaquer aux forces de l’ordre avec des gourdins et des fusils de sache. Nous vous donnons cette garantie. Mais, comme la confiance existe désormais entre les forces de défense et les citoyens, il faut qu’il y ait cette même confiance entre les forces de sécurité et les citoyens », a-t-il indiqué.
MohamedNana Bangoura