Après les violences post-électorales qui ont été émaillées de pillages de plusieurs boutiques et magasins, les commerces et autres activités ont timidement repris ce mercredi, jour du grand marché.
Au centre ville, plusieurs lieux de vente et les banques ont rouvert même si quelques endroits de la ville affichent une certaine morosité. Les rues refoulent du monde avec une circulation encore plus dense, le tout dans un climat de méfiance.
« J’ai ouvert ma boutique mais la grande partie des marchandises se trouvent à la maison. Rien n’est encore rassurant», a déclaré Mamadou Sow, commerçant au centre ville.
Dans le marché central, plusieurs boutiques de téléphones et autres accessoires sont vides. Les détenteurs expliquent cela par la peur qui les anime, car disent-ils, « il faut craindre d’éventuelles situation de violence qui pourrait conduire au pillage des marchandise ».
Par ailleurs, la ville fait face à une pénurie de pain depuis quelques jours. Les quelques rare qu’on peut trouver en bordure des routes connaissent une augmentation de prix. Le président de l’association des boulangers justifie cela par le manque de farine et la peur qui s’est emparée de ses camarades boulangers, victimes d’attaques lors des dernières violences.
Alexis Kolié