1-À la différence des États-Unis d’Amérique qui privilégient le recours à la cour constitutionnelle, la réaction de la France et Cie semblant émettre le doute sur la crédibilité des résultats de la CENI est, a posteriori, ex nihilo, sélectifs , affectifs et spéculatifs.
2-On se prononce sur l’élection qu’on a observée , à la limite, sur l’élection qu’on a financée. On ne se prononce pas sur celle qu’on n’a pas voulu financer encore moins observer. C’est le cas de la France et de l’Union Européenne. Elles n’ont ni observé ni financé l’élection du 18 octobre 2020 en Guinée.
Dans ce cas, doivent-elles en parler ? De deux choses l’une: ou elles spéculent en interprétant les faits électoraux tels qu’elles voudraient qu’ils soient non tels qu’ils sont ou elles se ressourcent en recourant à ceux qui l’ont observée comme la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU ou des organisations de la société civile nationale et internationale qui sont, dans un communiqué final, arrivés à la conclusion que l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 en Guinée s’est déroulée globalement dans les conditions les meilleures avant de rappeler que le Peuple de Guinée est souverain et que seule la cour constitutionnelle est habilitée à trancher les contentieux électoraux << non un parti politique comme l’UFDG >>.
3-En dépit de ce communiqué conjoint, pourquoi la France et l’Union Européenne semblent-elles toujours émettre le doute sur la crédibilité des résultats provisoires de la CENI du 24 octobre 2020? Pourquoi n’ont-elles pas explicitement condamné l’auto proclamation de Cellou Dalein Diallo ayant entraîné des morts et des dégâts matériels très importants?
4-La réponse, c’est que Cellou jure qu’une fois au pouvoir en Guinée que le franc guinéen cédera la place au franc CEFA ouvrant ainsi la voie à une néo colonisation monétaire faisant de la banque centrale de Guinée le trésor public de la France et par extension, de l’Union Européenne.
5-Convaincu de ce soutien, Cellou exige que la communauté internationale se substitue à la cour constitutionnelle pour trancher le contentieux électoral comme si la République de Guinée était un pays sous tutelle de la communauté internationale.
6-Pour tromper la vigilance de la mouvance, il lance un stimulus en citant nommément dans le registre de la communauté internationale l’ONU et l’Union Africaine en occultant expressément ou en s’abstenant de citer les noms de ses alliés à savoir: la France et quelques États de l’Union Européenne…
7-Cette approche internationaliste de Cellou pour la gestion des contentieux électoraux dans un pays souverain comme la Guinée, qui a organisé librement et indépendamment son élection , est une haute supercherie politique sur la base d’une scélératesse afin de s’élever au pouvoir. Ne bafouons pas nos institutions! La France et l’Union Européenne ne sauraient résister à la souveraineté du Peuple de Guinée.
8-Rappelons que la France et Union Européenne ont toujours été dubitatives, d’abord dans le cadre de l’établissement de la nouvelle constitution mais les guinéens l’ont souverainement établie, ensuite pour l’assainissement du fichier électoral , nous l’avons assaini et enfin , pour l’organisation de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, nous l’avons organisée et les résultats provisoires sont donnés par l’institution constitutionnelle habilitée en la matière donnant vainqueur dès le premier tour le Professeur Alpha Condé avec 59,49% contre 33,50% du candidat malheureux Cellou Dalein Diallo. C’est la preuve que rien ne peut résister à la volonté d’un Peuple souverain comme la volonté du Peuple souverain de Guinée.
9-Là où le Général de Gaule n’a pas pu résister à la volonté du Peuple de Guinée le 28 septembre 1958, ce n’est pas un Macron qui pourrait y résister. Les hommes font l’histoire mais l’histoire fait aussi les hommes.
10-On ne peut pas aimer une doctrine et renoncer à ses principes. La République de Guinée est un État démocratique fondée sur une constitution selon laquelle , les élections et le référendum sont organisés par la CENI et les contentieux sont réglés par la cour constitutionnelle. C’est le principe fondamental de la gestion et de la gouvernance électorale dans les pays qui se veulent démocratiques dont la France et la Guinée.
11-Pour celui qui connaît la Guinée, sa sociologie et sa géopolitique, il sait que ces résultats reflètent la vérité et la réalité des urnes et par conséquent ne doivent souffrir d’aucun doute.
12-Par ailleurs, et si le doute de la France et de l’Union Européenne était cartésien non sceptiques?
Unis, nos efforts feront de nous toujours des forts
N’Valy Condé, le philosophe