Dans une décision prise ce mercredi 4 novembre 2020, le ministère de la sécurité et de la protection civile a désormais interdit la vente du carburant au marché noir sur toute l’étendue du territoire guinéen.
A Labé, cette décision du gouvernement guinéen est diversement appréciée par les citoyens.
Mamadou Mouctar Diallo, n’est pas d’avis avec cette décision du gouvernement guinéen.
« Moi je ne suis pas d’avis avec leur décision, sachant que d’abord, il y a certains quartiers qui sont un peu reculés de la ville, si le gouvernement décide d’interdire le marché noir cela ne va pas en faveur de ces citoyens-là. Parce qu’eux c’est si y a le marché noir qu’ils peuvent se ravitailler. Dans certaines sous-préfectures aussi on sait qu’il n’y a pas de station-service. Donc, on ne peut pas dire non à leur décision mais quand même on ne partage pas l’avis », soutient ce vendeur de produits pétroliers.
Cet autre vendeur de carburants dit être contraint d’accepter cette décision du gouvernement malgré lui.
« On a entendu la décision du gouvernement, on ne peut pas dire le contraire mais c’est à travers la vente de carburants qu’on arrive à subvenir à nos besoins », dit avec regret Ismaila Diallo.
Il faut rappeler que si cette décision rentrée en vigueur depuis hier à Conakry, à Labé elle peine encore à se concrétiser. Mais pour le directeur régional de la sûreté, Moriba Théa, ils n’ont officiellement reçu aucune instruction pour l’application de cette mesure.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com