Comme annoncé dans l’une de nos dépêches, cette décision des autorités communales était attendue ce vendredi pour dit-on maintenir un climat de stabilité.
Face au risque d’affrontements lié aux piques des militants du parti présidentiel dans les marchés, les autorités communales ont bien voulu, à travers cette décision, parer à tout éventualité.
« I l me revient de constater qu’il y a des réjouissances au grand marché qui peuvent entraîner autres choses. Nous demandons à ceux qui ont commencé cette activité, d’arrêter parce que le marché est un lieu de retrouvailles très sensible. Ces gens peuvent demander à la commune n’importe quel lieu pour célébrer leur victoire. Soit au stade, au siège de leur parti, ou tout autre lieu non encombrant, on va les accorder cela parce que c’est un droit absolu. Mais ces activités de réjouissance qui se passe dans le marché doivent s’arrêter. Au marché, d’autres mettent du feu entrain de griller la viande, certains se regroupent en grand nombre, et cela a un risque parce que ce marché est tenté par plusieurs personnes. Il y a les malfrats et les voleurs de grand chemin qui peuvent profiter d’un moment à l’autre pour semer le trouble. Cela peut entraîner des dégâts et les gens diront que c’est parce que tel groupe ou association à fait une manifestation au marché. Nous voudrons donc que tous s’abstiennent des manifestations de quelque que ce soit nature au marché», a déclaré le maire de commune urbaine, Moriba Albert Délamou.
Il faut dire que dans les marchés de N’zérékoré, des piques acerbes des militants du RPG devenaient de plus en plus récurrents notamment, chez les femmes. A travers cette interdiction, le maire entend «préserver la quiétude dans la cité».
Alexis Kolié