Trois (3) formations politiques ont décidé ce lundi 2 novembre 2020, de prendre leur distance du collectif des dix (10) candidats à l’élection présidentielle. Il s’agit du RRD, de l’UDIR, et de l’AFC. Ces partis sont accompagnés dans leur aventure par le PLP de Laye Souleymane Diallo, exclu du collectif des 10.
«Nous, on ne se voit pas dans l’esprit du collectif parce que nous sommes en face de trois groupes. Il faut être cohérent avec soi-même. Ici, nous avons condamné l’auto-proclamation et les violences. Je disais qu’il y a trois groupes. Vous avez un groupe qui s’est autoproclamé président de la République ; un autre qui a déjà félicité les résultats provisoires et vous avez un groupe qui attend la Cour constitutionnelle. Il n’est pas cohérent pour nous de s’associer à une déclaration collective où chacun a déjà une position… On vient pour dire ici que nous ne sommes pas signataires et nous ne sommes pas solidaires à une manifestation», a déclaré Abdoulaye Kourouma.
Pourtant, à part le PLP qui a été exclu du collectif des dix, les trois (3) autres partis sont signataires de la déclaration commune de la semaine dernière.
Président et candidat de l’UDIR, Bouya Konaté a tenu à apporter des précisions sur le champ.
«La dernière réunion que nous avons eu à faire (au sein du collectif des 10 Ndlr), je veux aussi clarifier un point. L’appel à manifester par l’UFDG, le président Cellou Dalein a précisé que cela ne concernait que l’UFDG. Cela a été dit lors de la conférence de presse. Je tenais à rectifier ce côté. Nous autres, avant que nous ne partions signer la déclaration, nous avons dit que nous ne comptons pas manifester. Mais, manifester est un droit constitutionnel. Ce droit, l’UFDG pouvait l’utiliser. Mais qu’est-ce que nous suggérons, c’est manifester sans violence…», a précisé Bouya Konaté.
C’était à l’occasion d’une conférence de presse tenue à la maison de la presse à Conakry.
Mamadou Sagnane