La majorité présidentielle n’a pas tardé à réagir à la décision de l’UFDG et l’ANAD de sursoir aux manifestations de rues contre ce qu’elles qualifient de hold-up électoral.
La secrétaire permanente de la CODECC estime que l’UFDG et son allié n’avaient plus le choix. Domani Doré indique qu’ils ont été contraints de courber l’échine suite à l’exigence du peuple de Guinée qui, selon elle, a pris conscience des risques qui découlent des manifestations de rue.
« L’UFDG ne suspend pas ses manifestations, mais plutôt que le peuple l’a intelligemment obligé à y renoncer et heureusement que cela s’est fait par cette entité souveraine et démocrate qui a fait le choix des urnes et non de la rue pour s’exprimer », a indiqué Dame Domani Doré.
La porte-parole du RPG arc-en-ciel a par ailleurs souligné, que la contestation du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier n’est plus à l’ordre du jour.
« En ce qui nous concerne, comme l’a dit le Président de la République, l’heure est encore au travail pour une prospérité partagée par tous et en faveur de tous sans distinction aucune », a conclu la présidente de l’incubateur politique, la Guinée audacieuse.