Constat plus que pathétique, la Guinée tourne le pouce et en reste à bailler aux Corneilles depuis de longs mois.
Et bien plus grave, cet état de fait ne semble guère importuner outre mesure le premier dirigeant du pays, qui veut aborder son 3èm mandat acquis pourtant dans la douleur, au pas de caméleon.
Oui, la Guinée, depuis plus de six mois, de la pré-campagne à l’investiture d’Alpha Condé en passant par la confirmation de sa victoire par la Cour constitutionnelle et les tensions post-électorales qui ont précédé, s’est arrêtée.
Alors qu’on pensait qu’au bout de ce processus qui a été à la fois pénible et éprouvant notamment pour l’activité économique freinée par un contexte sanitaire hostile, le pays se remettrait au travail, c’est loin d’être chose faite.
L’immobilisme dû au faux suspense entourant la formation d’un nouveau gouvernement, alors bien qu’on s’attend à une reconduction quasi-totale, plombe les énergies et matient le pays dans une sorte de léthargie inquiétante.
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