L’humanité célèbre ce 08 mars 2021, la journée internationale des droits des femmes. Une célébration différée en Guinée, à cause d’une double crise sanitaire que frappe le pays.
N’empêche, la première secrétaire générale adjointe de la FESABAG, en profite pour rendre un hommage appuyé aux pionnières du mouvement syndical guinéen.
Marie Yvonne Coumbassa, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, appelle les femmes syndicalistes à œuvrer dans le sens de la réunification du mouvement syndical, miné par une crise sans précédent.
« Plus nous sommes désunis, plus nous devenons faibles et incapables de défendre légalement les droits des travailleurs. La force des travailleurs réside dans l’unité d’action du mouvement syndical. Aujourd’hui, notre désunion ne profite à personne. C’est pourquoi, je profite de cette commémoration pour exhorter mes consœurs camarades syndicalistes à mettre cette journée à profit pour réfléchir autour d’une stratégie de sortie de crise qui n’a fait que trop durée… On ne mérite pas ça », a déclaré la trésorerie de l’USTG-Mamou, au micro de Mosaiqueguinée.com.
D’après elle, les femmes au regard des différents rôles qu’elles ont joué en faveur du rayonnement du pays, doivent être sur tous les fronts, pour promouvoir la paix et l’unité nationale.
« Nous devons être présentes à tous les niveaux et nous devons agir dans la dynamique de resserrer les rangs. La sensibilisation, la culture du pardon et de l’acceptation doivent nous habiter, si nous voulons sortir de l’ornière », a-t-elle laissé entendre.
Faut-il le rappeler, cet événement est né en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York, pour réclamer des heures de travail plus courtes, de meilleurs salaires et le droit de vote.
C’est le parti socialiste américain qui a déclaré la première journée nationale de la femme, un an plus tard.
Alhassane Fofana