Les agents de la compagnie mobile d’intervention et de sécurité CMIS ont fait usage de gaz lacrymogène cet après-midi pour disperser un groupe de conducteurs de taxi-moto qui ont barricadé l’entrée principale de la mairie de N’zérékoré.
A l’origine, l’arrestation mardi d’un des leurs par la police routière pour surcharge et non port de gilet. Ils ont donc tenté de se faire entendre de nouveau ce mercredi contre ce qu’ils appellent « les tracasseries policières ».
» Hier, ils ont envahi les locaux de la police routière pour exiger la libération de leur camarade. Je suis allé les calmer et j’ai demandé de se retrouver aujourd’hui pour trouver une solution définitive aux problèmes. Alors qu’on s’apprêtait avec leurs syndicats, ils sont parti bloquer la route pour empêcher la circulation. C’est ainsi la CMIS est intervenue pour les disperser », a expliqué le maire Moriba Albert Délamou qui dit prendre la situation à bras le corps.
Au moment où nous quittions la commune, le calme était revenu et plusieurs taxi-moto avaient été saisis par la police.
En janvier dernier, les locaux du commissariat spécial de la police routière avait été la cible d’une attaque des conducteurs de moto qui ont saccagé et emporté certains outils de travail. Ils manifestaient leur opposition à la décision relative au port obligatoire des casques et gilets.
Alexis Kolié