Un atelier de priorisation pour la prise en compte des besoins des jeunes conducteurs de moto-taxis, dans les plans communaux de développement, s’est ouvert ce samedi à Kipé.
Ledit atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la réduction de l’instrumentalisation et des violences politico-sociales, des conducteurs de moto-taxis à Conakry et N’zérékoré.
A cette occasion, la ministre de la jeunesse qui a eu l’honneur de présider cette rencontre de réflexion et de prise en compte des besoins des jeunes conducteurs de moto-taxis, s’est réjouie de cette initiative, avant de ressortir l’enjeu lié à la corporation des conducteurs de moto-taxis.
«Votre présence hautement significative symbolise à la fois l’intérêt que vous accordez au sujet qui nous mobilise ici. Mais aussi votre engagement à soutenir mon département dans la mise en œuvre de toutes les initiatives de développement, de promotion et de valorisation des activités que mènent les jeunes dans l’optique de leur insertion socioprofessionnelle, économique et durable. J’en suis vivement reconnaissante. Nul n’ignore aujourd’hui la prolifération de la corporation de conducteurs de moto-taxis dans nos villes et les périphéries. Mais il est aussi à reconnaître que si cela est un soulagement de nos populations, cette coopération enregistre beaucoup de dommages corporels» a-t-elle tenu à préciser.
De son côté, le président de l’observatoire Guinéen de la sécurité routière et de la mobilité urbaine (OBSERMU) Mamoud Keita, a souligné que cette rencontre consiste à faire des travaux de groupe, des présentations en plénière, pour que les besoins et les préoccupations des jeunes conducteurs de moto taxi soient présentées et prises en compte dans la planification au niveau de la base.
« Chaque commune doit se doter d’un plan de développement et un plan annuel d’investissement. Le but est qu’au sortir de cet atelier, chaque commune puisse prendre un certain nombre d’actions concernant les jeunes conducteurs de moto-taxis. C’est dans le sens de la normalisation de leur activité. Ils sont des acteurs clés de notre ville » a-t-il renchéri.
L’atelier dont il s’agit se tiendra durant 2 jours avec une cinquantaine de participants, c’est sous le financement du fonds de consolidation de la paix (PBF). L’UNFPA, le PNUD, l’OIM et l’État guinéen, sont entre-autres les organes de mise en œuvre.
Saidou Barry