A Kouroussa, le sang a encore coulé suite à des heurts qui ont éclaté entre orpailleurs et forces de sécurité. Deux jeunes ont perdu la vie et on dénombre huit blessés ainsi que des dégâts matériels importants.
Ce que regrette Me Christophe Labilé Koné, président de l’ONG Avocats sans frontières.
« Je crois que le mieux, c’est de chercher à savoir qui a fait quoi pour situer les responsabilités. Mais en tant que défenseur des droits de l’Homme, nous avons fait le constat amère que toutes les fois qu’il y a eu des cas de morts, de voir les autorités promettre d’ouvrir des enquêtes qui ne ne sont jamais fermées. Et, cela nous cause de sérieux problèmes. Sinon, j’ai appris que c’est pour une question de fermeture des sites d’orpaillage qui aurait été donnée à une société étrangère qu’il y a eu mort d’hommes à Kouroussa, c’est vraiment regrettable, par ce que dans tous les pays, les problèmes peuvent se poser, mais la façon dont on résout nos problèmes chez nous, laisse beaucoup à désirer et c’est très dommage», a fustigé l’activiste avant d’ajouter ceci : « je présume qu’il nous diront qu’ils vont situer les responsabilités, mais je suis convaincu que rien ne sera fait parce que, on a eu tellement de cas d’exemples, mais l’État n’a rien fait, et les autorités judiciaires n’ont rien fait. C’est très regrettable, c’est encore un autre cas qui vient s’ajouter aux cas de violation des droits de l’homme. En tant que défenseur des droits de l’homme, on interpelle l’État face à ses engagements, même si c’est des engagements qui n’ont jamais été respectés jusqu’au jour d’aujourd’hui », a-t-il déploré ce lundi.
Hadjiratou Bah