L’acte s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi à Ossud 2, un secteur du quartier commercial dans la commune urbaine de Nzérékoré.
L’agresseur sexuel, un maître maçon et père adoptif de la fille, est un homme âgé d’une quarantaine d’année. Il aurait violenté l’enfant avant d’abuser de celle-ci.
L’ère effrayée et les larmes aux yeux, la victime souffre d’une extinction de voix après la violence qu’elle a subi. Celle que nous préférons taire le nom, peine encore à expliquer son calvaire mais se souvient d’une nuit barbare.
« Il est venu la nuit et m’a demandé d’ouvrir ma porte sous prétexte de lui remettre son repas. Je lui ai fait savoir que le riz est au salon. Malgré, il m’a demandé d’ouvrir la porte. J’ai refusé et s’est servit d’un marteau pour défoncer la porte. Il s’est mis à me battre et je me suis battu avec lui».
La bagarre va prendre plusieurs minutes entre la fille et le quadragénaire. Affaiblie par les coups de poing, la mineure a fini par céder à l’exigence de son agresseur qui l’a violé entre 2 heures et 5 heures du matin.
Le crime a eu lieu sous l’œil impuissant des voisins menacés à mort par le présumé violeur.
« Il était entrain de frapper la petite. On voulait intervenir mais il nous a dit de rester loin sinon il va nous tuer. Il portait un marteau et personnes n’osait s’approcher par peur d’être tuée», a narré Jean Loya Bamba, un voisin qui a assisté à la scène.
La victime est une apprentie dans un salon de coiffure. Son agresseur serait déjà dans les mailles des services de sécurité.
Il faut dire que cet autre crime relance la question de la montée en puissance des agressions sexuelles à Nzérékoré.
Le dernier cas en date est celui d’une fille de 12 ans qui a subi un viol collectif dans la sous-préfecture de Womey.
Alexis Kolié