L’inspecteur général de la jeunesse du RPG arc-en-ciel, n’a décidément pas digéré les récents rapports jugés »accablants » d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme en Guinée.
Dans une communication avec la presse, mercredi, à Conakry, Mohamed Saïd Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a accusé Amnesty International d’être une ONG au service de l’opposition et du FNDC, dans le seul but de nuire au régime en place.
« Ce rapport a été monté de toutes pièces par l’opposition, le FNDC, certaines institutions et Amnesty international afin de salir l’image de la Guinée. Les européens n’ont aucune leçon à nous donner en matière de démocratie parce que nous avons une démocratie avancée. le sort de la Guinée ne se discute pas ailleurs par les européens, ça se discute ici par les fils et filles de Guinée. La Guinée est pays souverain, libre dans l’esprit », a-t-il lâché.
Mohamed Saïd Touré dit surtout déplorer le fait qu’Amnesty n’ait pas mentionné dans son rapport les atrocités et exactions subies par les forces de défense et de sécurité, et des dignitaires du régime de Conakry.
« Lorsqu’on parle des droits de l’homme, il est impératif d’exposer la partialité de l’ONG et autres institutions qui sont gérées par des opposants farouches au régime du professeur Condé et qui ont pour simple mission de produire de tel rapport espérant décrédibiliser la Guinée. Il faut souligner la volonté expresse des institutions de saboter le régime et favoriser l’opposition en allant jusqu’à omettre sciemment certains faits de violences perpétrés par l’opposition : c’est le cas des attaques d’agents de sécurité, des gendarmes, militaires et civils égorgés lors de l’attaque du train Rusal à Sonfonyah; des assassinats des représentants de la mouvance; des attaques et incendies des concessions privées à Ratoma, Labé (…); des attaques ciblées contre le premier ministre chef de gouvernement à Labé et plusieurs ministres à Mamou et à Pita, parfois suivies de mort d’hommes, qui sont des faits inacceptables dans les plus grandes démocraties mais ne figurant nulle part dans le fameux rapport d’Amnesty international qui a omis beaucoup d’autres faits et ignoré les violations graves dans le but de satisfaire un seul camp au point de n’en mentionner aucune », a-t-il pointé.
Alhassane Fofana