Placés en détention préventive depuis novembre 2020, à la maison centrale de Conakry, pour « meurtre, stockage, transfert, fabrication, détention et port illicite d’armes légères », Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Étienne Soropogui, Ibrahima Chérif Bah et Cie répondront ont été renvoyés devant le tribunal criminel de Dixinn pour des faits de « trouble à l’État par la dévastation et le pillage atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou mort par le biais d’un système informatique, diffusion et la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public ». C’est ce qu’a confié un des juges d’instruction en charge de ce dossier, joint par mosaiqueguinee.com ce Samedi 22 mai 2021.
D’après ce magistrat, il ne s’agit pas de nouvelles charges.
« Ces charges là existaient déjà. Vous savez, il y a deux (2) types d’inculpations et il y avait des détenus inculpés pour port d’arme illégal mais cela ne tient pas à l’égard d’Ousmane Gaoual et Cie. C’est lors du renvoi de l’ordonnance que la part des choses a été faite. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas poursuivis pour détention et fabrication d’arme », a-t-il précisé.
C’est le 29 avril dernier que le cabinet d’instruction a renvoyé ces figures de l’opposition devant le tribunal criminel de Dixinn pour jugement.
Aïssata Barry