En détention préventive depuis plus de huit mois, Abdoulaye Bah, ancien président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia a été admis d’urgence au service cardiologie du CHU Ignace Deen le mardi 29 juin 2021.
Joint à cet effet par mosaiqueguinee.com, Joachim Baba Millimono, coordinateur par intérim de la cellule de communication de l’UFDG estime que l’ancien patron de la délégation spéciale de Kindia est privé de sa liberté parce que le pouvoir veut détruire son parti, l’UFDG.
« Pour Abdoulaye Bah et pour tous les détenus malades, il faut leurs permettre de bénéficier de soins adéquats, si leur état nécessite une évacuation sanitaire, il faut la leur accorder parce que c’est un droit inaliénable qu’on leur prive. Les droits de se soigner, de se nourrir, de se vêtir sont des droits inaliénables qu’on ne peut refuser à un citoyen. Malheureusement, nous sommes face à une situation où les autorités dans leur cynisme et dans leur volonté de détruire le parti, et les citoyens qui le compose ne mesurent pas l’ampleur de leurs actes», a-t-il martelé avant d’ajouter : « le prisonnier a droit aux visites, aux soins, l’otage par contre n’a pas ces droits, ses ravisseurs le maltraite, il le garde secret ce qui fait qu’il n’a pas accès aux soins médicaux adéquats et nous sommes dans ce schéma aujourd’hui. Donc, ceux qui nous gouvernent ne sont autres que des ravisseurs et ceux qui sont détenus ne sont ni plus ni moins que des otages politiques. Nous exigeons leur libération pure et simple. En général un otage sert de monnaie d’échanges, nous sommes dans une situation aujourd’hui où Alpha Condé et son clan exigent leurs reconnaissances par l’UFDG pour que nos collègues détenus entre leurs mains soient libérés et c’est un jeu auquel nous ne sommes pas prêts à nous livrer», a-t-il fait remarquer ce mercredi 30 juin 2021.
Hadjiratou Bah