Le président de la République, multiplie les grâces présidentielles en faveur des prisonniers politiques condamnés, qui lui demandent pardon dans des lettres officielles.
Un acte que le président de l’UFD déplore en partie. Parce que dit-il, d’autres détenus n’ont pas encore été jugé, pour qu’ils puissent bénéficier de cette grâce.
« On ne peut qu’accueillir favorablement tout l’élargissement du processus de décrispation. Maintenant, on est obligé de déplorer le fait que ce soit seulement ceux qui sont condamnés qui peuvent bénéficier de cette grâce. Il y a une multitude de dirigeants politiques et beaucoup d’autres personnes, qui sont emprisonnés pour des opinions politiques ou des activités politiques qui ne sont pas encore jugés. Donc maintenant c’est ça le problème. Par exemple Grenade a pris 5ans avant d’être élargie, il faut poser réellement les vrais problèmes. on ne peut pas se féliciter de ces grâces sans qu’on sache les conditions qui les précédent, parce que je ne vois pas le pouvoir faire de cadeaux, et il ne faut pas oublier que l’élément fondamental, il y a beaucoup d’autres qui ne sont pas encore jugés et qui ne peuvent bénéficier de cette grâce », a rappelé l’opposant.
Hadjiratou Bah