L’affaire portant sur l’assassinat du doyen des opérateurs économiques Elhadj Doura a évolué à la satisfaction de la partie civile devant le tribunal criminel de Dixinn, avant d’être renvoyée au 28 juin prochain.
L’avocat de la partie civile, a toutefois déploré la présence des deux agents dont un commando en service au BSP (Bataillon spécial de la présidence) et un brigadier chef de la CMIS Nº5 dans le réseau incriminé, en dépit de tous les investissements de l’État en faveur des réformes des services de défense et de sécurité.
« Ce qui est quand-même déplorable avec tout l’argent que l’État guinéen a injecté dans la réforme des services de défense et de sécurité, cette réforme ne donne que ça. Nous ne sommes pas en sécurité, des militaires, des hommes en tenue qui coalisent avec les bandits pour terroriser la population. Cette opération n’a été possible que grâce à la participation de ces deux Commandos, le policier et le militaire, sans leur participation, cette opération n’aura jamais lieu », a indiqué Me Faya Gabriel Kamano.
A préciser que sur les deux agents, c’est-à-dire le commando Oumar Barry en service au BSP, a reconnu avoir participé à l’enlèvement et à l’enterrement du vieux Doura. Tandis que le brigadier chef Amadou Sacko a quant-à lui, opté pour la négation systématique en niant en bloc les faits.
A suivre…
Alhassane Fofana