Alors que la pluviométrie baisse considérablement en Guinée, surtout au niveau dans la capitale Conakry, contrairement aux années précédentes, le directeur national de la météorologie, El Hadj Mamadou Lamine Bah, a donné les raisons de ce phénomène climatique.
Dans son intervention, il a fait cas du déficit de la pluviométrie dans certaines villes du pays, notamment Conakry.
« Il a été constaté que presque dans tous les pays qu’il y a un déficit pluviométrique jusqu’à la fin du 31 mai et ça c’est sont les mesures que nous avons recueillies au cours de l’année 2021 par rapport à la moyenne des 30 ans. Donc à Conakry, il y a un déficit de 32%, Mamou qui affiche plus ou moins la normale avec un déficit qui est de 12% et Gaoual par contre affiche un déficit de près de 70%. Mais, c’est le cumul de quantité d’eau recueillie entre janvier et mai qui font pratiquement partie de la saison sèche », a-t-il indiqué.
Evoquant par la suite les raisons de ce retard, El Hadj Mamadou Lamine Bah, a pointé les changements climatiques.
« Les raisons sont multiples, on pensait au départ que le climat était statique, maintenant les observations que nous faisons et celles reçues par les satellites ont montré que le climat est régit outre ces problèmes de changements climatiques par des phénomènes qui ont lieux dans les océans, notamment la variation de température de la surface de la mer. Donc, c’est l’impact de ces variantes qui influe sur les climats des différentes régions », a expliqué le directeur national de la météorologie.
C’est à la fin du mois de juin que nous pouvons réellement savoir quel a été le caractère du démarrage de la saison pluvieuse, a-t-il précisé
Al Hassan Djigué