Placé sous le thème : « Face aux conséquences de la Covid-19 sur l’éducation et quelles perspectives pour l’école de demain », le premier colloque des élèves et étudiants d’Afrique Guinée a débuté ce jeudi 01 juillet, à l’Université Nongo Conakry (UNC). C’est Moussa Konaté conseiller à la présidence de la république qui a présidé l’ouverture des travaux, en présence du député Souleymane Keïta, du rectorat de l’UNC, des représentants des fédérations estudiantines du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, du RD-Congo et de la France.
C’est une initiative conjointe de l’Union Scolaire et Estudiantine de Guinée (USEG) et la Confédération Estudiantine et Scolaire d’Afrique (CESA). Elle vise non seulement à proposer des perspectives permettant de faciliter l’apprentissage et l’acquisition des connaissances durant cette période de crise sanitaire, mais aussi à aider les gouvernants à faire face aux conséquences d’éventuelles crises sanitaires sur le système éducatif.
Deux jours, durant, les participants vont échanger sur la gestion et les enjeux de la pandémie de Covid-19 et d’autres éventuelles pandémies qui pourraient négativement impacter le système éducatif.
D’après le président de la commission d’organisation, les étudiants du continent et d’ailleurs feront une analyse succincte et proposeront des alternatives face à une éventuelle crise ou pandémie sur le continent en particulier et dans le monde en général.
« (…) C’est le moment d’interpeller nos Gouvernements, les Organisation estudiantines, les Organisations de la Société Civile et tous les acteurs concernés afin de mieux conjuguer un même verbe pour d’éventuelles crises ou pandémies dans le monde, car les universités sont un lieu de donner et recevoir, et même d’échange et de partage d’expériences. Mesdames et Messieurs, nous constatons depuis l’avènement de cette pandémie qu’il y a eu d’énormes pertes en vies humaines, économiques et une psychose dans la société mondiale. Mais force est de reconnaître également que l’humanisme de la société mondiale a été retrouvé, car les familles se sont rapprochées », a expliqué Habib Sow.
Pour sa part, Amadou Thindel Diallo, porte-parole du CESA, a d’abord précisé: « aux problèmes nouveaux, solutions nouvelles ! L’école est contrainte de s’adapter ou de disparaître face à une épreuve sociétale aussi délicate qu’imprévue. Certes, l’habitude des études est une modalité présentielle à cause de la fracture numérique que vivaient surtout les pays non encore développés ; mais force est de reconnaître qu’il y a un bond significatif mondialement reconnu et, à toutes les échelles, d’un développement de ressources numériques, de didacticiels, de réseaux d’échanges de meeting groups, d’une disponibilité plus croissante de l’Internet pour tous », a-t-il indiqué.
Il a par par ailleurs martelé que malgré les fâcheuses conséquences de la Covid-19, celle-ci a tout de même montré aux hommes la voie à suivre depuis longtemps, soit pour des raisons économiques, soit celles pragmatiques.
Alhassane Fofana