En détention préventive depuis plus de neuf mois, Elhadj Cherif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Etienne Soropogui, Abdoulaye Bah, Cellou Bah et compagnie, figures de l’opposition guinéenne ont été renvoyés devant le tribunal criminel de Dixinn pour jugement depuis le 29 avril dernier. Aucune date n’est encore indiquée pour la tenue de leur procès. Me Salifou Béavogui espère une programmation avant les vacances judiciaires.
« C’est notre souhait que le dossier soit programmé d’ici la fin des vacances judiciaires. Nous pensons que ce n’est pas exclu et que quelque soit le cas de figure, le procès pourrait avoir lieu avant les vacances judiciaires parce que nous avons encore une vingtaine de jours devant nous, l’espoir n’est pas perdu. C’est vrai que nous n’avons pas d’idées sur la date de la programmation mais nous pensons que le procès pourrait avoir lieu d’un moment à l’autre. Nous avons rencontré le procureur à plusieurs reprises. Nous lui avons écrit, c’est la même promesse qu’il nous tient, attendez, on est en train de prendre les dispositions, il y a une question de financement. Nous, nous pensons que les arguments brandis par le procureur jouent contre nos clients et comme tel, il faut qu’on passe à l’audience, on n’a plus le temps de retarder cette procédure. Donc, nous espérons que le dossier pourrait être appelé d’ici la fin de ce mois », a-t-il confié à mosaiqueguinee.com.
Ils sont poursuivis pour des faits de « trouble à l’État par la dévastation et le pillage atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou mort par le biais d’un système informatique, diffusion et la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public ».
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