Le procès intenté contre Élie Kamano pour injures et diffamation par le biais d’un système informatique à la requête de l’ancien président de la Feguifoot, Salifou Camara »Super V » s’est poursuivi devant le TPI de Dixinn, avec la suite des débats sur le fond.
Interrogé par le ministère public sur la teneur de ses déclarations dans la vidéo, l’artiste doublé de leader politique a avoué que les propos qu’il a tenus à l’encontre de Super V n’étaient pas de nature à honorer la réputation de ce dernier.
« Ce ne sont pas des propos qui sont de nature à honorer M. Super V. Sinon je ne serai pas là aujourd’hui. Mais à l’enquête préliminaire sur instruction du chargé du dossier qui estimait que ce n’était pas la peine de tirer sur des ficelles, c’est ainsi que j’ai présenté mes excuses à Super V sur place, on s’est levé et puis on s’est salué. Et il a dit qu’il laisse tomber », a-t-il rappelé.
Selon lui, il a tenu ces propos en sa qualité de sympathisants et soutien d’Antonio Souaré depuis cinq ans, avant de préciser. « Je ne crois pas que mes propos soient injurieux, mais je reconnais toutefois que c’est moi qui ai tenu ces propos dans la vidéo », a-t-il ajouté.
Le juge Mamadi Diawara, a précisé à l’audience que c’est suite au refus d’Elie Kamano de répondre à l’invitation du tribunal par plusieurs fois de suite qu’il a été placé sous mandat de dépôt la semaine dernière.
Elie Kamano a quand même pu rentrer chez lui après le renvoi du procès.
Alhassane Fofana