Dans le cadre de sa visite en Guinée, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale Ousmane Diangana a conféré ce jeudi 8 juillet avec les étudiants de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry sur le thème stratégie régionale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, sur initiative du projet Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BoCEiJ).
Pendant cette conférence-débats, Ousmane Diangana est longuement revenu sur les potentialités que regorgent les 22 pays qu’il couvre, pour un développement harmonieux et les actions de soutien de son institution dans ce sens. Quand aux projets financés par la Banque mondiale en République de Guinée comme BoCEiJ, Ousmane Diangana s’est dit satisfait du niveau de la Guinée avant de féliciter les autorités guinéennes pour la diligence dans le suivi et l’exécution de ces projets.
« Je suis venu en Guinée pour magnifier le partenariat qu’il y a entre mon institution et la Guinée, qui est un partenariat ancien et fécond. Nous avons des programmes importants dans différents secteurs de développement. Je suis aussi venu pour également être à l’écoute des autorités guinéennes, les populations pour voir comment on peut fructifier et renforcer davantage notre partenariat. (…). Je dois saluer les autorités pour la diligence dont elles font preuve dans le suivi et l’exécution des projets que nous avons en Guinée. Parce que, c’est un partenariat. Le programme appartient à la Guinée, ils sont financés par la Banque mondiale en partenariat avec la Guinée. Ils sont conçus pour améliorer les conditions de vie des populations, il ne sert à rien de les préparer et de ne pas les exécuter. (…). Je dois féliciter la Guinée pour la façon dont la crise Ebola a été gérée et avouer que l’expérience tirée de celle-ci qui a occasionné l’obtention des résultats rapides dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 », a-t-il soutenu.
Pour le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et au nom de son ministre, Binko Mady Touré, l’intervention de la Banque mondiale dans le projet BoCEiJ prouve à suffisance que l’institution veut accompagner le pays d’Alpha Condé dans la formation de l’intelligentsia.
« Je voudrais rappeler que l’intervention de la Banque mondiale en Guinée n’a pas commencé aujourd’hui, encore moins à l’enseignement supérieur. Pour ceux qui se rappellent, nous avons eu le programme d’appui aux programmes de l’enseignement supérieur (PADES) qui a été financé par la Banque mondiale, qui nous a permis dans les années 90, de décoller. Dans l’ancien temps, il vous souviendra que la Banque mondiale est intervenue en Guinée dans bien de secteurs. Les interventions récentes c’est le grand du grand projet Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BOCEIJ). L’intervention de la Banque mondiale aujourd’hui comme je viens de le dire, se fait en milieu universitaire. Cela prouve combien de fois la banque veut nous accompagner pour former l’intelligentsia de demain », a-t-il soutenu.
Dans les prochains jours, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale rencontrera les autorités guinéennes pour parler de comment renforcer davantage les actions de l’institution en Guinée.
MohamedNana Bangoura