Décidément l’UFDG en a marre de la fermeture prolongée de ses bureaux et de son siège.
Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, a de nouveau saisi le TPI de Dixinn à travers une plainte, à l’effet d’obtenir la libération de ses locaux, bien que celui-ci s’était, quelques mois plutôt, déclaré incompétent.
Mais cette fois, une suite été donnée à la requête du parti et le procès est programmé pour le 09 juillet prochain devant le TPI de Dixinn.
C’est l’agent judiciaire de l’État qui devrait en principe répondre à la plainte, puisque ce sont les ministères de la Sécurité et de la Protection civile, de la Défense nationale, et de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation qui sont incriminés dans la procédure.
D’après Me Salifou Béavogui qui a confirmé l’information, les avocats constitués pour la défense des intérêts de l’UFDG, se battront jusqu’à l’établissement du parti dans ses droits, parce qu’il estime que le parti est victime d’une prise en otage et d’un acharnement de la part du régime en place.
« Il faut reculer pour mieux sauter. Nous étions venus pour la première fois, les cours et tribunaux se sont déclarés incompétents. Mais, cette fois-ci nous pensons que nous avons bien sauté. Il n’y pas plus de possibilité pour la justice de se déclarer incompétente dans cette affaire. Tant que les droits de l’UFDG, son président, ses militants et sympathisants ne seront pas respectés, nous continuerons la bataille judiciaire. Et, nous obligerons la justice à dire le droit et nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout, afin que le droit soit dit », a-t-il déclaré.
A suivre !
Alhassane Fofana