C’est ce constat qui se dégage d’après le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans les institutions d’enseignements supérieurs.
En visite ce samedi 3 Juillet dans la cité des agrumes, Aboubacar Sylla s’est rendu à l’université de Kindia et quelques centres de recherches, notamment l’Institut de Recherche en Biologie Appliquée de Guinée (IRBAG), le centre de recherche et de documentation environnemental de la basse Guinée (CREDEB).
Partout, le ministre et sa suite ont été bien accueillis.
Selon le constat fait par le ministre dans les institutions d’enseignements supérieurs de la Guinée il y a un manque d’organe de contrôle de gestion des montants alloués par l’état.
Seules deux universités sur 17 à savoir, l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et l’institut supérieur des mines et Géologie de Boké dispose d’un conseil d’administration, le reste des universités ne le disposent pas.
De surcroit, le même constat se révèle au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, où il n’y a pas un service d’inspection général, a déploré Aboubacar Sylla, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
« L’État guinéen fait des grands efforts dans le cadre des reformes engagées dans les institutions d’enseignement supérieurs et dans les centres de recherche. Cette reforme les a garanti une certaine autonomie financière. Les subventions sont allouées trimestriellement à ces institutions mais je crois que la reforme ne sait pas accompagnée d’une qualification des ressources humaines d’un renforcement de capacité dans ces institutions. Et du jour au lendemain ils se sont retrouvés avec des montants importants à gérer sans y avoir été préparé. Je crois qu’on aurait dû faire en sorte qu’il ait des capacités de gestion au niveau de ces centres avant de leur déverser des milliards qui les arrive tous les trimestres. Par ailleurs j’ai constaté aussi qu’il n ya pas d’organe de contrôle ca veut dire que ces montants ne font pas l’objet de control en dehors de deux universités à savoir l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et l’institut supérieur des mine et Géologie de Boké qui disposent de conseil d’administration les autres universités ne disposent pas de conseil d’administration. Plus grave au niveau du ministère il n’y a pas d’inspection général. Résultat il n’y a pas un contrôle de gestion. Ces montants sont alloués sans qu’il ne soit défini leur objectif de dépense qui doit être effectué avec des crédits. C’est ce qui fait que les efforts de l’État ne sont pas toujours visibles dans ces institutions », a-t-il déploré.
Pour corriger tous ces problèmes, le ministre mise sur la tenue très prochaine des états généraux de l’éducation, a-t-il conclu.
Siba Toupouvogui correspondant regional de mosaiqueguinee.com Kindia