Le cadre de dialogue social et politique s’est ouvert à Conakry le 16 juin dernier dans un réceptif hôtelier de la place, mais depuis cette date, aucune autre consultation n’a eu lieu.
Une situation que déplore les activistes de la société civile, notamment Abdoul Sacko, président de la CoJelPaiD. Pour lui, on devrait tenir compte de l’urgence.
« Face à la situation nous estimons que le responsable du cadre du dialogue, et son secrétaire doivent être en mesure de prioriser deux aspects, le premier c’est l’urgence par rapport à la tenue du dialogue, le deuxième c’est la capacité d’offrir à l’ensemble des guinéens notamment les partis prenantes une approche méthodologique cohérente qui donne une certaine visibilité de façon rassurante aux uns et aux autres », a exhorté l’activiste avant d’ajouter
« Il faut noter que de part et d’autre, il y a des doutes, donc il faut être en mesure d’avoir beaucoup plus de démarches qui permettent des consultations informelles pour rassurer les uns et les autres pour que le cadre puisse prendre forme, parce que le cadre n’existe pas d’abord. Actuellement, il n’y a que le président du cadre du dialogue et son secrétaire général permanent qui sont tous, deux personnalités hautement politiques. Donc, à ce jour il faut être en mesure de mener des démarches qui permettent de rassurer, mais il ne doit jamais perdre de vue que l’urgence au tour du dialogue est de mise aujourd’hui et donc ils n’ont pas le droit à perdre un seul jour, car il n’y a pas de développement et il n’y aura aucune possibilité de poser des actes de façon durable dans le cadre du développement sans que les guinéens puissent se regarder dans le rétroviseur du passé, pour pouvoir se projeter », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah