L’UFDG, le principal parti de l’opposition projette des manifestations de rue pour entre autre exiger, la programmation du procès de ses cadres et de ses militants détenus à la maison centrale depuis près de 9mois, mais aussi la réouverture de son siège et de ses bureaux.
Mais au sein de l’opinion, cette annonce est diversement appréciée. Pour Abdoul Sacko, c’est un message politique et non une volonté réelle.
« Je comprends cela comme un message que l’opposition entend envoyé aux institutions de la République que si toutefois, il n’y a pas de garantie offerte vis-à-vis de leurs préoccupations ils pourraient faire recours à cela, parce que la manifestation à mon sens est vraiment le dernier recours et actuellement elle me semble être peu opportune quand on voit la souffrance des populations. Donc, nous comprenons cela comme un message politique de la part de l’opposition pas une volonté réelle de sortir dans la rue », a fait savoir l’activiste.
L’activiste de la société civile a toutefois souligné qu’il revient aux institutions de la République d’offrir aux citoyens un espace de débat, qui leur permettra d’exprimer leur ressenti et préoccupations par rapport à la gestion du pays.
Hadjiratou Bah