Après l’échec des négociations entre la Fesatel et le ministère des télécommunications, la structure syndicale projette une grève générale à partir du lundi prochain.
Au cours d’un point de presse animé ce jeudi 08 juillet 2021, le 3ème secrétaire général adjoint de la Fesatel, Mamadi Kaba est revenu sur les points de discorde qui ont conduit à cet avis de grève.
« C’est étant dans la contrainte, dans l’épuisement de toute les dispositions que nous avons essayé de mettre en place pour résoudre ce problème autour d’une table, que nous brandissons cet avis de grève qui va être appliqué et respecté à partir du lundi 12 juillet 2021. Il faut le rappeler, depuis 2018, nous avons été interpellés par la pression fiscale défavorable du secteur des télécoms en Guinée. Depuis cette année déjà, on subissait une pression fiscale de 54% du chiffre d’affaires, et depuis lors nous avons commencé à saisir les différentes autorités à travers les organes idoines pour attirer leur attention sur cette pression fiscale défavorable », a-t-il révélé d’entrée.
De poursuivre, Mamadi Kaba exige du ministère des télécoms la suspension de l’exécution de l’arrêté n°457.
« Là où le bât blesse c’est quand un arrêté intitulé inter « co » signé unilatéralement par un ministre vient nous dire qu’on doit payer aussi pour les appels intra connexion, on dit non, trop de taxe tue la taxe, quand une société est acculée elle ferme et quand elle ferme le client qui bénéficiait de ses services fera comment ? Les salariés de ses entreprises feront comment ? En 2020 nous avons payé 64% de nos chiffres d’affaires ceux qui perçoivent disent non vous payé 36% de vos chiffres d’affaires. Pourquoi nous ne pouvons pas donner un même chiffre, ce qu’il y a un problème quelque part. C’est pourquoi on veut savoir qu’elle est la pression fiscale aujourd’hui. Nous demandons que l’arrêté n°457 du ministre des télécoms soit suspendu », a-t-il exigé
A noter que le Syndicat demande à tous les travailleurs du secteur des télécoms de respecter son mot d’ordre en restant à la maison, sans exercer d’activité.
Hadjiratou Bah